BHP annonce une production record malgré une solide performance financière, le projet de potasse confronté à des retards

Introduction

BHP Group Limited (BHP) a annoncé une solide performance pour l'exercice fiscal 2025, clos le 30 juin 2025, réalisant une production record dans ses matières premières clés, maintenant des marges leaders du secteur et générant un fort flux de trésorerie. Les résultats, examinés par le PDG Mike Henry et la DAF Vandita Pant le 19 août 2025, ont souligné la résilience opérationnelle de l'entreprise dans un contexte économique mondial mitigé.

L'événement en détail

BHP a signalé une production record de cuivre et de minerai de fer au cours de l'exercice 2025. La production de cuivre a dépassé 2 millions de tonnes pour la première fois, marquant une augmentation de 28% au cours des trois dernières années. Cette croissance a été notamment tirée par une augmentation de 16% de la production à Escondida, parallèlement à une production record à Spence et Copper South Australia. Le segment Minerai de fer d'Australie occidentale (WAIO) a également atteint un nouveau record de 290 millions de tonnes, consolidant sa position de producteur de minerai de fer majeur à coût le plus bas au monde.

Sur le plan financier, BHP a affiché un EBITDA sous-jacent de 26 milliards de dollars US, atteignant une marge de 53%, son segment cuivre démontrant spécifiquement une marge de 59%, soit une augmentation de 8 points de pourcentage. Le bénéfice attribuable sous-jacent s'est élevé à 10,2 milliards de dollars US. Cette solide performance financière a permis à l'entreprise de déclarer un dividende final de 60 cents US par action, maintenant un rendement de dividende attractif de 4%. La dette nette, cependant, a augmenté de 3,8 milliards de dollars US, atteignant 12,9 milliards de dollars US au 30 juin 2025.

Pour l'avenir, BHP prévoit d'importantes dépenses en capital et d'exploration, allouant 11 milliards de dollars US pour chacune des deux prochaines années (exercices 2026 et 2027), avant de modérer à une moyenne de 10 milliards de dollars US par an entre les exercices 2028 et 2030. Il convient de noter qu'environ 70% de ses dépenses en capital à moyen terme sont affectées aux matières premières d'avenir, principalement le cuivre et la potasse.

Analyse de la réaction du marché

La réaction du marché aux résultats de BHP reflète un sentiment haussier à neutre. La production opérationnelle record et les solides indicateurs financiers, en particulier dans le cuivre et le minerai de fer, ainsi qu'un paiement de dividende constant, ont été des catalyseurs positifs. Cependant, ces points positifs ont été tempérés par des développements significatifs concernant le projet de potasse de Jansen au Canada.

Le projet Jansen a été confronté à des défis substantiels, notamment une augmentation de 30% des dépenses en capital pour la phase 1, désormais estimée entre 7,0 milliards et 7,4 milliards de dollars US, contre 5,7 milliards de dollars US initialement. Par conséquent, la première production de la phase 1 a été retardée d'un an jusqu'à la mi-2027. De plus, la phase 2 du projet a été reportée de deux ans à 2031, et ses dépenses en capital sont actuellement en cours de révision. BHP a cité des "modifications de conception et de portée", des pressions inflationnistes, une productivité plus faible et une évaluation prudente de l'offre future de potasse sur le marché comme raisons de ces ajustements.

Contexte plus large et implications

La performance de BHP souligne son rôle de "thermomètre des grandes transitions mondiales", son destin étant lié à des secteurs critiques comme la demande d'acier en Chine, l'électrification mondiale grâce au cuivre et la sécurité alimentaire via la potasse. La diversification stratégique de l'entreprise se poursuit, visant à s'adapter plutôt qu'à résister aux changements du paysage économique mondial.

Le cuivre reste un moteur de croissance essentiel pour BHP, avec une optimisation continue à Escondida, le développement de l'expansion de Copper South Australia et la coentreprise échelonnée de Vicuña, la positionnant pour une croissance future durable. Le segment WAIO continue d'agir comme un moteur de trésorerie à faible coût fiable, offrant une base financière stable.

Malgré les vents contraires à Jansen, la potasse est considérée comme une exposition défensive à long terme essentielle pour la stratégie de diversification de BHP vers les matières premières d'avenir. La performance globale de l'entreprise a surpassé le marché plus large, avec BHP réalisant un rendement total de 14,8% contre 11% pour le S&P 500 depuis une évaluation précédente.

Commentaires d'experts

Le PDG de BHP, Mike Henry, a commenté les résultats :

"L'exercice 2025 a été une autre année solide pour BHP, marquée par une production record, des marges toujours leaders du secteur et une allocation de capital disciplinée. Cette solide performance a conduit à des résultats financiers robustes et reflète la résilience de l'activité et de la stratégie de BHP."

Abordant les retards du projet de potasse, Alexander Pearce, analyste chez BMO, a noté que le report de l'expansion de Jansen était "probablement bon pour les prix de la potasse" mais a averti qu'il "pourrait ajouter de la pression sur les dépenses en capital totales du projet". Les analystes ont également réitéré que BHP "vaut ce qu'elle sait déjà faire : produire efficacement, gérer les risques et maintenir un dividende attractif."

Perspectives d'avenir

BHP est prête à continuer de se concentrer sur l'optimisation de son programme de croissance du cuivre et l'avancement d'autres projets dans son portefeuille. L'approche disciplinée de l'entreprise en matière d'allocation de capital, qui privilégie la prudence financière tout en préservant les options de croissance à long terme, guidera les décisions futures concernant le projet de potasse de Jansen. Le séquençage délibéré des investissements vise à aligner le déploiement du capital sur des signaux de marché plus clairs, en particulier sur le marché évolutif de la potasse.

Alors que les perspectives économiques mondiales restent mitigées, avec une croissance qui devrait légèrement ralentir, la demande de matières premières, en particulier de la Chine et de l'Inde, devrait rester robuste. BHP reste également engagée envers ses objectifs de durabilité, y compris la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre opérationnelles d'au moins 30% par rapport aux niveaux de l'exercice 2020 d'ici l'exercice 2030, renforçant ainsi sa position stratégique à long terme.

source :

[1] Action BHP : Production Record, Marges Solides et Chemin Discipliné vers les Minéraux du Futur (https://seekingalpha.com/article/4826333-bhp- ...)[2] Résultats de BHP pour l'exercice complet clos le 30 juin 2025 (https://vertexaisearch.cloud.google.com/groun ...)[3] Résultats préliminaires de l'exercice 2025 - 07:00:11 24 septembre 2025 - Article de presse DFS | Bourse de Londres (https://vertexaisearch.cloud.google.com/groun ...)

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Oct 19 2025, 14:31

BE Semiconductor Industries positionnée pour une croissance tirée par l'IA au milieu de la volatilité du marché

BE Semiconductor Industries prête pour une croissance tirée par l'IA BE Semiconductor Industries (BESIY), un acteur clé du secteur des semi-conducteurs, est stratégiquement positionnée pour une croissance substantielle à long terme, principalement stimulée par la demande croissante d'encapsulation avancée dans les puces d'intelligence artificielle (IA). Cette perspective s'inscrit malgré une certaine faiblesse des revenus actuels et une valorisation élevée, comme détaillé dans de récents rapports d'analystes. L'encapsulation avancée stimule la demande à long terme BESIY est spécialisée dans les équipements critiques de die-attach et d'encapsulation essentiels pour la fabrication de puces de nouvelle génération. La direction de l'entreprise, y compris le PDG Richard W. Blickman, a souligné lors de sa Journée des Investisseurs 2025 le déploiement étendu des technologies d'IA dans les centres de données, le edge computing et les applications grand public jusqu'en 2030. Cette tendance, associée à l'adoption accélérée des structures d'assemblage 2.5D et 3D basées sur des chiplets et au niveau des wafers, devrait considérablement stimuler la demande pour les solutions d'encapsulation avancée de BESIY pour les applications logiques et mémoire. En signe de confiance clair, BE Semiconductor Industries a augmenté ses objectifs financiers à long terme. L'entreprise prévoit désormais des revenus compris entre 1,5 milliard et 1,9 milliard d'euros, contre un objectif précédent de plus de 1 milliard d'euros. Les prévisions de marge brute ont été relevées à 64-68% (contre 62-66%), et les objectifs de marge d'exploitation sont désormais fixés à 40-55% (contre 35-50%). Cette révision optimiste est en partie attribuée à la demande croissante pour ses systèmes de die-attach sub-micrométriques et ses systèmes de die-attach grand public liés à l'IA. Réaction du marché et examen de la valorisation Le sentiment des investisseurs autour de BESIY reflète une dualité : optimiste quant aux perspectives à long terme tirées par la demande de puces d'IA, mais prudent en raison des incertitudes à court terme liées à la valorisation et aux prévisions. Alors que l'action de la société, BESIY, a clôturé à 127 euros au T3 2025, affichant une augmentation de 2,71% malgré des résultats inférieurs aux estimations, une action connexe, BESVF, a connu une augmentation de prix significative de 15,33%, se négociant à 155,24. Cela suggère un intérêt considérable du marché pour les activités plus larges de BESI et son exposition au marché de l'IA en plein essor. Cependant, un examen plus approfondi des métriques de valorisation présente une image nuancée. Alors que les analystes perçoivent BE Semiconductor Industries comme potentiellement sous-évaluée de 2,5%, avec une juste valeur de 137 euros comparée à sa dernière clôture de 133,55 euros, son ratio cours/bénéfice (P/E) de 62,2x est notablement plus élevé que la moyenne de l'industrie européenne des semi-conducteurs de 36,2x. Cela suggère que l'action pourrait actuellement être "évaluée à la perfection", ce qui implique qu'une grande partie de son potentiel de croissance future est déjà prise en compte dans son cours actuel. Positionnement stratégique dans la chaîne de valeur des semi-conducteurs BE Semiconductor Industries joue un rôle critique et habilitant dans la chaîne d'approvisionnement des semi-conducteurs, d'autant plus que l'IA continue de redéfinir le paysage de l'industrie. Alors que de nombreux investisseurs se concentrent sur les concepteurs de puces et les fonderies, les fournisseurs d'équipements comme BESIY sont des moteurs essentiels de l'innovation et de la croissance. Le leadership de l'entreprise dans les technologies avancées de die-attach et d'encapsulation, y compris son système TCB Next capable de liaisons à pas de 5 microns pour les puces IA de pointe et l'intégration de mémoire à large bande passante (HBM), la position à l'avant-garde de cette transformation. Au T2 2025, les commandes de systèmes de liaison hybride, tirées par les applications informatiques 2.5D liées à l'IA, ont enregistré une augmentation séquentielle de 30%, contribuant à un carnet de commandes de 120 millions de dollars et offrant une visibilité structurelle jusqu'en 2028. Perspectives des analystes et perspectives futures Malgré une baisse de revenus de 2,1% en glissement annuel au T2 2025, principalement due à la faiblesse des marchés mobiles et automobiles, BESIY a démontré une augmentation séquentielle des revenus de 2,8%, soutenue par une demande croissante pour les systèmes de die-attach et de liaison hybride. Le consensus des analystes maintient une note "acheter" pour BESIY, citant une forte demande structurelle pour la liaison hybride et l'encapsulation d'IA, qui sont des tendances de longue durée avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) projeté de plus de 30% pour les revenus de liaison hybride. La confiance de la direction est soulignée par les achats d'initiés au T3 2025, le PDG Richard Blickman et d'autres dirigeants maintenant une position d'achat nette. Pour l'avenir, le profil de marge à long terme de l'entreprise reste robuste, avec des marges brutes et d'exploitation prêtes à s'étendre à mesure que son activité d'encapsulation avancée se développe. Les objectifs de prix pour BESIY varient de 117 euros à 205 euros, reflétant un large optimisme quant à l'adoption de l'IA. Les facteurs clés à surveiller incluent l'accélération continue de l'adoption de l'IA, la capacité de l'entreprise à naviguer dans les ralentissements cycliques potentiels du marché plus large des semi-conducteurs, et son innovation continue dans les technologies d'encapsulation critiques qui soutiennent la miniaturisation et l'augmentation des performances exigées par la prochaine génération de matériel IA.

Oct 19 2025, 13:35

Barrick Mining Corporation vend sa participation dans la mine d'or de Tongon à Atlantic Group

Barrick cède sa participation dans la mine d'or de Tongon à Atlantic Group Barrick Mining Corporation (NYSE:B, TSX:ABX) a annoncé un accord pour vendre sa participation de 89,7 % dans la mine d'or de Tongon située en Côte d'Ivoire à l'Atlantic Group. La transaction, évaluée à un maximum de 305 millions de dollars, marque une étape significative dans le rééquilibrage stratégique continu du portefeuille de Barrick. L'événement en détail L'accord prévoit une contrepartie totale pouvant atteindre 305 millions de dollars pour la participation de Barrick dans Tongon et certaines propriétés d'exploration associées. Cela comprend un paiement initial en espèces de 192 millions de dollars, qui inclut un remboursement de prêt d'actionnaire de 23 millions de dollars dû dans les six mois suivant la clôture. En outre, jusqu'à 113 millions de dollars seront payés en plusieurs versements conditionnels sur cinq ans, les paiements étant liés à la performance future du prix de l'or sur 2,5 ans et aux métriques de conversion des ressources sur 5 ans. L'accord est soumis aux conditions de clôture habituelles, notamment les approbations réglementaires du gouvernement ivoirien, et devrait être finalisé d'ici fin 2025. La mine de Tongon, qui a commencé sa production en 2010 et dont la fermeture initiale était prévue en 2020, a vu sa durée de vie prolongée grâce aux efforts d'exploration réussis de Barrick. Cependant, les récentes métriques de production indiquent une tendance à la baisse, la production d'or attribuable tombant à 56 000 onces au premier semestre 2025, soit une baisse de 30,9 % par rapport aux 81 000 onces de la même période en 2024. Cette baisse a probablement influencé la décision de Barrick de classer Tongon comme un actif non essentiel. Analyse de la réaction du marché Suite à l'annonce, l'action de Barrick a connu une baisse notable, reculant de plus de 6 % sur les principales bourses. Cette réaction immédiate du marché reflète un certain degré d'incertitude des investisseurs et une perte potentielle perçue des revenus futurs de l'actif cédé. Le secteur minier au sens large a également connu des prises de bénéfices, plusieurs producteurs d'or, dont Newmont Corporation et Agnico Eagle Mines, enregistrant des baisses de 7,6 % et d'environ 6 % respectivement. Cela s'est produit après une période de performances extraordinaires en 2025 pour les actions liées à l'or, l'indice FTSE Gold Mines ayant progressé de 133,93 % depuis le début de l'année au 9 octobre 2025. La liquidation souligne la volatilité inhérente au secteur et un marché ajustant ses positions après des gains substantiels. Contexte plus large et implications Ce désinvestissement s'aligne sur la stratégie déclarée de Barrick de rationaliser son portefeuille, en se concentrant sur les actifs de niveau 1 et en élargissant sa présence dans les projets de cuivre. Les recettes de cette vente renforceront le bilan de Barrick et soutiendront son engagement à générer des rendements pour les actionnaires, tout en finançant des initiatives de croissance clés. Barrick a systématiquement cédé des actifs non essentiels, notamment le projet aurifère de Donlin en Alaska, le projet Alturas au Chili, KCGM en Australie et la mine d'or de Hemlo au Canada. Parallèlement, la société réalise des investissements substantiels dans des projets de cuivre majeurs, tels que la coentreprise cuivre-or Reko Diq de 6 milliards de dollars au Pakistan et l'expansion de la Super Mine à ciel ouvert de Lumwana de 2 milliards de dollars en Zambie, se positionnant ainsi pour capitaliser sur la demande croissante de cuivre, tirée par l'électrification et les tendances en matière d'énergies renouvelables. Pour l'Atlantic Group, une entité panafricaine multisectorielle privée avec une forte présence dans 15 pays, l'acquisition de Tongon représente une opportunité significative de renforcer sa position dans le secteur de l'extraction aurifère en Afrique de l'Ouest. Cette décision s'inscrit dans une tendance industrielle plus large vers la localisation de la propriété minière en Afrique, permettant à la mine d'entrer dans un nouveau chapitre sous la direction locale. Depuis sa création, Tongon a contribué à l'économie ivoirienne à hauteur de plus de 2 milliards de dollars par le biais d'impôts, d'infrastructures, de salaires et de paiements aux fournisseurs locaux. Le secteur minier ivoirien lui-même connaît une croissance robuste, la production d'or devant atteindre 62 tonnes en 2025 et un objectif ambitieux de 100 tonnes par an d'ici 2030. Le gouvernement a récemment approuvé 11 nouveaux permis d'exploration minière, dont huit pour l'or, soulignant l'ambition de la Côte d'Ivoire d'attirer les investissements et de diversifier son économie. Du point de vue de la valorisation, Barrick se négocie actuellement à un multiple de bénéfices prévisionnels sur 12 mois de 14,02x, ce qui représente une décote de 12,8 % par rapport à la moyenne de l'industrie de 16,07x. Les analystes prévoient une augmentation des bénéfices d'une année sur l'autre de 67,5 % et de 13,8 % pour 2025 et 2026, respectivement. Perspectives d'avenir L'achèvement de cette transaction d'ici fin 2025 permettra à Barrick de poursuivre la réallocation stratégique de son capital vers ses actifs aurifères et cuprifères de niveau 1. Les investisseurs suivront de près la manière dont Barrick utilisera les produits de cette vente et les progrès de ses investissements majeurs dans le cuivre, qui sont essentiels à la croissance à long terme dans un marché de l'énergie en transition. Pour Atlantic Group, l'accent sera mis sur l'optimisation des opérations à Tongon et l'exploitation de sa présence accrue dans le paysage dynamique de l'extraction aurifère en Afrique de l'Ouest. Les marchés plus larges de l'or et du cuivre continueront d'être influencés par les conditions économiques mondiales, les tendances inflationnistes et la demande des initiatives d'énergie verte, qui façonneront toutes les performances à long terme d'entreprises comme Barrick et de la mine de Tongon nouvellement revigorée sous la direction d'Atlantic Group.